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The Elixir (2025) : Un film de zombies indonésien divertissant, mais sans originalité


The Elixir (2025) : Un film de zombies indonésien divertissant, mais sans originalité

Date de publication : 30 octobre 2025
Catégorie : Critiques de films • Horreur • Zombies • Cinéma international

Quand une recette miracle déclenche l’apocalypse zombie

Disponible sur Netflix, The Elixir (titre original : Abadi Nan Jaya) nous plonge dans l’univers d’une famille dysfonctionnelle qui gère une entreprise traditionnelle de médecine à base de plantes en Indonésie. Tout bascule lorsqu’ils développent une nouvelle potion censée guérir tous les maux… mais qui, en réalité, transforme quiconque la consomme en zombie affamé.

Réalisé par Kimo Stamboel (Macabre, The Queen of Black Magic), ce film d’horreur de 116 minutes mise sur des effets pratiques sanglants, des scènes de mort spectaculaires… et une bonne dose de décisions absurdes de la part de ses personnages.

Ce qui marche dans The Elixir

  • Des effets pratiques impressionnants : Le film brille par ses scènes de violence graphique, ses entrailles à foison et ses transformations zombie bien réalisées.
  • Une ambiance locale authentique : L’univers de la médecine traditionnelle indonésienne apporte une touche originale au genre zombie, même si elle n’est pas pleinement exploitée.
  • Un casting solide : Avec Eva Celia, Mikha Tambayong, Donny Damara et Marthino Lio, le film bénéficie d’interprètes connus du cinéma indonésien.

Pourquoi The Elixir ne marquera pas les esprits

Malgré ses qualités visuelles, le film souffre de plusieurs défauts rédhibitoires :

  • Des personnages peu crédibles : Ils prennent des décisions si irrationnelles (comme klaxonner devant une horde de zombies) qu’on peine à s’attacher à eux — ou même à les prendre au sérieux.
  • Un manque total d’explication : D’où vient exactement l’élixir ? Pourquoi provoque-t-il une transformation zombie ? Le scénario esquive ces questions essentielles.
  • Peu de tension dramatique : Sans enjeux émotionnels ni logique interne, le film se résume à une succession de courses-poursuites et de massacres, sans véritable immersion.

Verdict : À voir pour les effets, pas pour l’histoire

The Elixir est un divertissement d’Halloween correct si vous cherchez des scènes gore et une ambiance macabre. Mais ne vous attendez ni à de l’originalité, ni à une réflexion sur le genre. C’est du zombie classique, sans innovation, porté par une esthétique locale intéressante mais sous-exploitée.

Note CinHub : ★★☆☆☆ (2.5/5)
À voir si vous aimez : les films de zombies asiatiques, les effets pratiques sanglants, le cinéma indonésien contemporain
Où le voir ? En streaming sur Netflix

Et vous ?

Avez-vous vu The Elixir ? Pensez-vous que le cinéma indonésien apporte un souffle nouveau au genre zombie ? Partagez votre avis en commentaire, et suivez CinHub pour toutes les critiques, bandes-annonces et actualités cinéma !

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Hunting Grounds (2025) : Un mélange d’action indie et d’horreur qui séduit malgré ses défauts


Hunting Grounds (2025) : Un mélange d’action indie et d’horreur qui séduit malgré ses défauts

Date de publication : 30 octobre 2025
Catégorie : Critiques de films • Action • Horreur • Cinéma indépendant

Entre Kill Bill et les films d’exploitation des années 70

Si vous avez un faible pour les films d’action grindhouse, les héroïnes vengeresses et les thrillers indépendants aux allures de B-movie stylisé, Hunting Grounds (2025) pourrait bien vous surprendre. Réalisé par Derek Barnes, ce film d’action-horreur low-budget ne révolutionne pas le genre, mais il le revisite avec cœur, énergie… et quelques maladresses.

Disponible en VOD via Quiver Distribution, Hunting Grounds raconte l’histoire de Chloe (Emily Alatalo), une mère déterminée à fuir son ex-mari mafieux — un tyran violent et narcissique — pour protéger ses enfants. Mais quand ses sbires l’enlèvent, elle va devoir compter sur ses propres ressources… et sur l’aide ambiguë d’un ancien militaire, Jake (Tim Rozon).

Ce qui fonctionne dans Hunting Grounds

  • Des scènes d’action crues et efficaces : Malgré un budget très serré (probablement bien en dessous du million de dollars), le film propose des chorégraphies solides et des combats physiques crédibles.
  • Une héroïne déterminée : Chloe incarne une figure classique du cinéma d’exploitation — la mère poussée à bout qui devient une machine de guerre. Son parcours, bien que peu expliqué, reste engageant.
  • Une ambiance « horror-tinged » : Le film emprunte à l’horreur dans ses choix visuels, ses décors sombres et sa violence graphique, ce qui lui donne une identité marquée.

Les points faibles qu’on ne peut ignorer

Hunting Grounds n’est pas parfait — loin de là. Et c’est justement ce qui le rend intéressant… mais aussi frustrant à certains moments.

  • Un manque de cohérence scénaristique : Une scène emblématique — un personnage lesté d’un seul parpaing dans une piscine peu profonde — défie toute logique physique. L’intention dramatique est là, mais elle s’effondre sous le poids de l’invraisemblance.
  • Des hommages un peu trop appuyés : La confrontation finale entre Chloe et son ex-mari rappelle un peu trop celle de Kill Bill : Volume 2. Un clin d’œil, oui… mais ici, ça frôle la copie.
  • Peu de fondement pour les compétences de l’héroïne : Pourquoi Chloe maîtrise-t-elle l’art du combat comme une professionnelle ? Le film ne le dit jamais, ce qui laisse planer un doute constant sur sa crédibilité.


Verdict : Un film imparfait, mais attachant

Hunting Grounds est un film de passion, visiblement porté par l’amour du genre et une envie sincère de raconter une histoire de survie féminine dans un monde brutal. Il pêche par des choix narratifs discutables et une réalisation parfois maladroite, mais il compense par son énergie brute et son authenticité.

Note CinHub : ★★★☆☆ (3/5)
À voir si vous aimez : Kill Bill, The Night Comes for Us, les films d’action indépendants avec une touche d’horreur
Où le voir ? En VOD sur Quiver Distribution

Et vous ?

Êtes-vous fan des films d’action indie aux allures de B-movie stylisé ? Pensez-vous que Hunting Grounds mérite une chance malgré ses défauts ? Partagez votre avis en commentaire, et n’oubliez pas de suivre CinHub.vip pour toutes les critiques, bandes-annonces et actualités cinéma !

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Afterburn (2025) : Une dystopie post-apo qui rate sa cible malgré Dave Bautista


Afterburn (2025) : Une dystopie post-apo qui rate sa cible malgré Dave Bautista

Date de publication : 30 octobre 2025
Catégorie : Critiques de films • Science-fiction • Action

Afterburn, le nouveau film de Dave Bautista, débarque dans un monde en ruine… mais pas dans nos cœurs

En 2025, Dave Bautista enchaîne les rôles dans des univers post-apocalyptiques. Après Army of the Dead et In the Lost Lands, il tente l’aventure avec Afterburn, un film d’action dystopique réalisé par J.J. Perry (Day Shift, The Killer’s Game). Malheureusement, ce qui semblait prometteur sur le papier se transforme vite en expérience frustrante — et ce, malgré quelques atouts visuels et une distribution solide.

Disponible dès maintenant en streaming (via JustWatch), Afterburn tente de marier cambriolage spectaculaire, résistance héroïque et esthétique années 80, mais le résultat manque cruellement de souffle… et d’action.

Synopsis : Voler la Joconde pour fuir un monde en ruine

Six ans après que des éruptions solaires ont plongé la planète dans le chaos, l’humanité vit sous la coupe de seigneurs de guerre. Parmi eux, King August (interprété par un Samuel L. Jackson à peine impliqué) collectionne les reliques du passé — violons Stradivarius, tableaux de maîtres… et surtout la Joconde.

C’est là qu’entre en scène Jake (Dave Bautista), un ancien cambrioleur de haut vol qui rêve d’une seule chose : réparer son voilier et fuir ce monde dévasté. Pour cela, il accepte une mission impossible : infiltrer la France occupée, retrouver la Joconde… et déjouer les plans d’un seigneur de guerre russe interprété par Kristofer Hivju (Game of Thrones).

Accompagné de Drea (Olga Kurylenko), leader d’un mouvement de résistance, Jake devra résoudre des énigmes, traverser des zones de guerre et affronter des hordes d’ennemis. En théorie.

Ce qui marche (un peu) dans Afterburn

  • L’esthétique rétro-futuriste : Le film rend hommage aux classiques post-apo des années 80 (Mad Max, Cyborg, Steel Dawn) avec des décors bruts, des véhicules customisés et une palette de couleurs désaturée.
  • Les lieux de tournage : Bien que censé se dérouler en France, Afterburn a été tourné à Bratislava, en Slovaquie. Les friches industrielles et les carrières abandonnées donnent une vraie texture visuelle au film.
  • Quelques séquences d’action bien montées : On retiendra notamment une poursuite voiture vs char d’assaut et deux ou trois combats rapprochés efficaces.


Ce qui ne marche pas (du tout)

Malgré ces points positifs, Afterburn pèche par un scénario creux, un rythme lent, et un manque criant d’action — ce qui est paradoxal pour un film signé par un ancien coordinateur de cascades.

  • Trop de dialogues, pas assez de tension : Le film s’étire sur 105 minutes, mais seules 10 minutes contiennent de vraies scènes d’action.
  • Des personnages peu développés : Ni Jake ni Drea ne suscitent vraiment l’empathie. Même Samuel L. Jackson, pourtant charismatique, semble là juste pour signer un chèque.
  • Une intrigue confuse : Pourquoi voler la Joconde ? Pourquoi les Russes veulent-ils ce coffre ? Le film ne prend pas le temps d’expliquer ses propres règles.

Verdict : À voir seulement si vous êtes fan inconditionnel de Bautista

Afterburn aurait pu être un divertissement so-bad-it’s-good à la The Last Warrior ou 6 Underground. Mais il manque ce petit je-ne-sais-quoi qui rend les mauvais films cultes. Ici, on se retrouve avec un film plat, prévisible, et trop long.

Note CinHub : ★★☆☆☆ (2/5)
Public cible : Fans de Dave Bautista, amateurs de films post-apo low-cost
Où le voir ? Disponible en streaming sur JustWatch

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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Our Fault (Culpable Chapitre 3) : Critique du Final Glamour mais Creux de la Trilogie


Our Fault (Culpable Chapitre 3) : Critique du Final Glamour mais Creux de la Trilogie

Disponible depuis le 16 octobre 2025 sur Prime Video, Our Fault (titre original espagnol : Culpa nuestra) clôture la trilogie romantique initiée par My Fault (2023) et poursuivie avec Your Fault (2024). Mais ce troisième et dernier volet parvient-il à offrir une fin digne de l’histoire tumultueuse entre Noah et Nick ? Notre critique vous dévoile si ce film mérite votre attention.

Fiche technique de Our Fault

  • Titre original : Culpa nuestra
  • Réalisateur : Domingo González
  • Scénario adapté de : Culpa nuestra de Mercedes Ron
  • Date de sortie : 16 octobre 2025 (Prime Video)
  • Durée : Environ 1h45 (estimé)
  • Genre : Romance dramatique
  • Langue : Espagnol (sous-titres en français)
  • Avec : Nicole Wallace, Gabriel Guevara, Fran Morcillo, Marta Hazas, Javier Morgade
  • Note CinHub : ★★☆☆☆ (2,5 / 5)

Synopsis de Our Fault

L’histoire nous emmène à Ibiza, dans le cadre ensoleillé du mariage de Jenna et Lion. C’est là que Noah (Nicole Wallace) et Nick (Gabriel Guevara), anciens demi-frères devenus amants, se retrouvent. Leurs sentiments refont surface, entraînant une brève réconciliation… suivie d’un inévitable drame. Ce dernier chapitre tente de clore leur relation passionnée, marquée par l’interdit, la jalousie et les secrets familiaux.

Critique : Un film beau à regarder, vide à ressentir

Our Fault brille par son esthétique. Tourné entre l’Espagne et Londres, chaque plan ressemble à une page de magazine de luxe : plages dorées, tenues de créateurs, voitures de sport et villas somptueuses. La photographie est impeccable, la bande-son énergique (mélange de pop EDM multilingue), et la mise en scène soignée.

Pourtant, derrière ce vernis glamour, le scénario pèche par manque d’originalité et de profondeur. Les dialogues, souvent clichés et maladroits en version sous-titrée, sapent l’émotion censée naître entre les personnages. L’intrigue repose sur des rebondissements prévisibles, et les enjeux dramatiques manquent cruellement de crédibilité.

Les performances : Sauvées par Nicole Wallace

Si le script déçoit, les acteurs font de leur mieux. Nicole Wallace incarne Noah avec intensité, oscillant entre désir et raison. Son interprétation reste le point fort du film. Gabriel Guevara, quant à lui, séduit par son charisme, mais ne parvient pas à transcender un rôle trop stéréotypé.

Les personnages secondaires, comme Simon (Fran Morcillo) ou l’antagoniste Michael (Javier Morgade), sont sous-exploités. Leurs arcs narratifs semblent ajoutés pour remplir le temps de métrage, sans véritable impact émotionnel.

Verdict : Réservé aux fans inconditionnels

Our Fault est un postcard visuel sans message. Il offre une conclusion esthétique à la trilogie, mais omet l’essentiel : l’âme. Ce film s’adresse uniquement aux spectateurs ayant suivi Noah et Nick depuis le début et désireux de voir leur histoire s’achever, même de façon superficielle.

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Les Intrus Chapitre 2 (2025) : Critique du Slasher de Renny Harlin


Les Intrus Chapitre 2 (2025) : Critique du Slasher de Renny Harlin

Sorti le 29 octobre 2025 en salles françaises, Les Intrus Chapitre 2 (titre original : The Strangers: Chapter 2) poursuit la trilogie horrifique initiée par Renny Harlin. Mais ce nouveau volet parvient-il à raviver la terreur brute du premier The Strangers (2008) ? Notre critique détaillée vous dit tout sur ce slasher américain qui tente – sans grand succès – de renouveler une franchise emblématique du home invasion.

Fiche technique de Les Intrus Chapitre 2

  • Titre original : The Strangers: Chapter 2
  • Réalisateur : Renny Harlin
  • Date de sortie : 29 octobre 2025 (France)
  • Durée : 1h39
  • Genre : Horreur, Slasher
  • Nationalité : États-Unis
  • Avec : Madelaine Petsch, Gabriel Basso, Rachel Shenton

Synopsis de Les Intrus Chapitre 2

Maya, l’unique survivante du massacre du Chapitre 1, se réveille à l’hôpital. Mais les tueurs masqués ne comptent pas la laisser en paix. Obsédés par leur mission, ils reviennent plus impitoyables que jamais pour achever ce qu’ils ont commencé. Traquée dans un hôpital, puis en pleine forêt, et enfin au cœur d’une petite ville américaine, Maya devra user de tous ses instincts de survie pour échapper à ces assassins sans visage… et sans pitié.

Critique : Un slasher sans âme ni originalité

Après le médiocre Chapitre 1 sorti en 2024, Renny Harlin tente de redresser la barre avec ce Chapitre 2. Malheureusement, le film reste prisonnier de ses propres contradictions. D’un côté, il abandonne partiellement le concept de home invasion pour basculer dans un scénario de survival à grande échelle. De l’autre, il sabote l’essence même de la franchise en cherchant à expliquer l’inexplicable.

Car rappelons-le : la force des Intrus, c’était leur mystère absolu. Des tueurs anonymes, sans motif, sans dialogue, agissant dans une banalité terrifiante. Or, ici, Harlin tente d’imposer un background foireux à ces figures masquées, tuant ainsi l’angoisse existentielle qui faisait le sel du premier film.

Le résultat ? Un slasher prévisible, peu gore, et parfois ridicule – à l’image de cette scène de sanglier numérique en forêt, digne des pires nanars des années 2000. Renny Harlin, réalisateur de Die Hard 2, semble avoir perdu la niaque. Le film manque cruellement de tension, de rythme, et surtout d’audace.

Pourquoi ce film déçoit les fans de slasher ?

  • ❌ Absence de brutalité visuelle (peu de gore, malgré le genre)
  • ❌ Scénario redondant et sans surprise
  • ❌ Tentative maladroite de donner une "profondeur" inutile aux tueurs
  • ❌ Effets spéciaux parfois risibles

On regrette l’époque dorée du slasher, où le cinéma assumait sa folie, ses excès et son côté jubilatoire. Les Intrus Chapitre 2 est un film plat, sans saveur, qui ne parvient même pas à être mauvais de manière divertissante.

Verdict : À voir seulement si vous êtes fan inconditionnel de la saga

Les Intrus Chapitre 2 n’est ni un désastre total, ni une réussite. C’est un film moyen, qui prolonge une trilogie dont on se serait bien passé. Si vous cherchez un slasher efficace et effrayant, mieux vaut relire Halloween, Scream ou même le premier The Strangers.

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