Afterburn (2025) : Une dystopie post-apo qui rate sa cible malgré Dave Bautista
Date de publication : 30 octobre 2025
Catégorie : Critiques de films • Science-fiction • Action
Afterburn, le nouveau film de Dave Bautista, débarque dans un monde en ruine… mais pas dans nos cœurs
En 2025, Dave Bautista enchaîne les rôles dans des univers post-apocalyptiques. Après Army of the Dead et In the Lost Lands, il tente l’aventure avec Afterburn, un film d’action dystopique réalisé par J.J. Perry (Day Shift, The Killer’s Game). Malheureusement, ce qui semblait prometteur sur le papier se transforme vite en expérience frustrante — et ce, malgré quelques atouts visuels et une distribution solide.
Disponible dès maintenant en streaming (via JustWatch), Afterburn tente de marier cambriolage spectaculaire, résistance héroïque et esthétique années 80, mais le résultat manque cruellement de souffle… et d’action.
Synopsis : Voler la Joconde pour fuir un monde en ruine
Six ans après que des éruptions solaires ont plongé la planète dans le chaos, l’humanité vit sous la coupe de seigneurs de guerre. Parmi eux, King August (interprété par un Samuel L. Jackson à peine impliqué) collectionne les reliques du passé — violons Stradivarius, tableaux de maîtres… et surtout la Joconde.
C’est là qu’entre en scène Jake (Dave Bautista), un ancien cambrioleur de haut vol qui rêve d’une seule chose : réparer son voilier et fuir ce monde dévasté. Pour cela, il accepte une mission impossible : infiltrer la France occupée, retrouver la Joconde… et déjouer les plans d’un seigneur de guerre russe interprété par Kristofer Hivju (Game of Thrones).
Accompagné de Drea (Olga Kurylenko), leader d’un mouvement de résistance, Jake devra résoudre des énigmes, traverser des zones de guerre et affronter des hordes d’ennemis. En théorie.
Ce qui marche (un peu) dans Afterburn
- L’esthétique rétro-futuriste : Le film rend hommage aux classiques post-apo des années 80 (Mad Max, Cyborg, Steel Dawn) avec des décors bruts, des véhicules customisés et une palette de couleurs désaturée.
- Les lieux de tournage : Bien que censé se dérouler en France, Afterburn a été tourné à Bratislava, en Slovaquie. Les friches industrielles et les carrières abandonnées donnent une vraie texture visuelle au film.
- Quelques séquences d’action bien montées : On retiendra notamment une poursuite voiture vs char d’assaut et deux ou trois combats rapprochés efficaces.
Ce qui ne marche pas (du tout)
Malgré ces points positifs, Afterburn pèche par un scénario creux, un rythme lent, et un manque criant d’action — ce qui est paradoxal pour un film signé par un ancien coordinateur de cascades.
- Trop de dialogues, pas assez de tension : Le film s’étire sur 105 minutes, mais seules 10 minutes contiennent de vraies scènes d’action.
- Des personnages peu développés : Ni Jake ni Drea ne suscitent vraiment l’empathie. Même Samuel L. Jackson, pourtant charismatique, semble là juste pour signer un chèque.
- Une intrigue confuse : Pourquoi voler la Joconde ? Pourquoi les Russes veulent-ils ce coffre ? Le film ne prend pas le temps d’expliquer ses propres règles.
Verdict : À voir seulement si vous êtes fan inconditionnel de Bautista
Afterburn aurait pu être un divertissement so-bad-it’s-good à la The Last Warrior ou 6 Underground. Mais il manque ce petit je-ne-sais-quoi qui rend les mauvais films cultes. Ici, on se retrouve avec un film plat, prévisible, et trop long.
Note CinHub : ★★☆☆☆ (2/5)
Public cible : Fans de Dave Bautista, amateurs de films post-apo low-cost
Où le voir ? Disponible en streaming sur JustWatch
Et vous, qu’en pensez-vous ?
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